Aux responsables des évènements.

Rendez ce qui m'appartient. Ce coeur est un coeur de looser. Trop facile de filer des trucs d'occaz. Même pas foutu d'en fabriquer un autre. Incapables! La solution était pourtant simple mais vous n'avez pas su m'écouter. Maintenant on va jouer à un jeu. Je vais chercher ma tronçonneuse et réouvrir mon thorax le long du tracé indélébile de votre scie à disque. Vous, vous allez arracher cette pourriture qui engendre trop de souffrance et d'incompréhension. Vous la boufferez avant que je ne finisse de compter jusqu'à 3, non, jusqu'à 2. Pendant que je meurs, vous me regarderez et écouterez ce que j'ai à dire. A cet instant je vous exposerai la véritable règle du jeu, et si vous gagnez, vous hériterez de ma tronçonneuse. Alors, qui de vous veut jouer? Personne? Bande de rigolos du bistouri, la tronçonneuse ne vous excite pas, c'est ça? Oh, comme vous êtes mignons, en fait vous ne voulez ni manger le coeur, ni me voir m'ouvrir en deux. Vous avez bon coeur au final! Je suis sûr qu'accompagné d'un bon rouge il sera encore meilleur. J'en salive davance. Je vais le manger froid. C'est toujours un plat qui se mange froid, n'est-ce pas?